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11
Juin
2011

Des produits écolos

En ce qui concerne la concentration en phosphore, la qualité de l’eau du lac Rouge est très bonne. Par contre, la présence de phosphore dans les sédiments n'a pas été évalué. Par exemple la quasi-totalité des lacs examinés dan la région de Saint-Mathieu présentent des taux de phosphore élevés ou très élevés dans les sédiments. Cela s’explique en grande partie par le long historique d’exploitation (plus de 50 ans) ou par la présence d’activités forestières dans les environs. Toutefois, il ne semble pas que la présence de phosphore emprisonné dans les sédiments soit une menace importante à court terme pour provoquer une éclosion de cyanobactérie.

Ce qui ressort du rapport préliminaire des analyses effectuées l’été dernier par notre expert en environnement.

D’après le rapport du suivi de la qualité de l’eau du lac Rouge en 2009 par le réseau de surveillance du MDDEP, le lac a été classé oligotrophe. Si l’on tient compte de la transparence et du profil d’ O2, le lac pourrait être facilement inclus dans la classe oligo-mésotrophe. Il faut donc être prudent avant de statuer sur l’état d’un lac et on doit considérer le plus d’indices possible. Par ailleurs, en vérifiant rapidement ces résultats, on peut voir que le taux de phosphore total (Pt) et de la chlo-a augmente à la fin juillet. Cela indique fort probablement un apport de nutriments venant des activités humaines durant la période estivale. Normalement, la plupart des lacs rechargent leur concentration de Pt au printemps lors du brassage printanier et vont la voir diminuer graduellement au cours de la période estivale, car le Pt est un nutriment essentiel à la prolifération des algues microscopiques.

Chaque apport est susceptible de réduire la concentration en phosphore, dans la mesure où nous-mêmes, nous cessions d’alimenter le lac.

Pour ce qui est des sédiments, ils peuvent parfois libérer du phosphore dans certaines conditions : grands vents, écarts brusques de température, etc. Le meilleur moyen de les enfermer encore plus profondément consiste à les recouvrir de nouveaux sédiments dépourvus de phosphore.

Donc notre objectif devient évident et urgent : cessons immédiatement d’alimenter le lac en phosphates.

Comment ? En bannissant les engrais et les produits nettoyants contenant du phosphate.

Ces résultats ne nous garantissent nullement que nous serons épargnés des algues bleues. Il n'y pas de quoi se péter les bretelles ou de se reposer sur nos lauriers. Nous devons passer à l'action dès maintenant !.

La qualité de l'eau du lac dépend des apports en phosphate Vous pouvez y jeter un coup d'oeil en cliquant sur le lien suivant: http://www.bio-vert.com/contact.php

Auteur: Administrator